Analyse et planification de retraite – Un cas pratique
Au cours des dernières semaines, nous avons parcouru les différentes techniques et stratégies qui s’offrent à vous lors de la planification de votre retraite et pour la mise en place de votre plan. Pour conclure en beauté notre mois dont la thématique était la planification de la retraite, nous avons eu l’idée de vous offrir un exemple de cas pratique. Cette analyse de cas vous illustrera dans l’ordre les différents aspects de la planification. Nous pourrons synthétiser et mettre en pratique les informations que nous vous avons partagées, au courant du dernier mois.
Plongeons ensemble dans l’analyse du plan de retraite de Mme Julie Côté.
Éléments clés
Voici le profil de notre cliente en vue de l’analyse.
- Nom : Julie Côté
- Âge : 45 ans
- Âge de la retraite : 58 ans
- Emploi : Fonctionnaire pour Revenue Québec
- Revenu annuel : 80 000$
- Situation matrimoniale : Divorcé
- Enfants : 2 enfants (Mathis 15 ans et Annie 12 ans)
- Obligations actuelles :
- Hypothèque : 172 000$
- Valeur marchande : 450 000$
- Auto : 500$/mois
Besoin monétaire à la retraite
Afin de pouvoir aider Mme Côté avec son plan pour la retraite, nous devrons faire une analyse des coûts projetés à la retraite. Voir l’article sur l’accumulation retraite afin de comprendre comment calculer le coût de vie nécessaire pour la retraite.
Dans le cas de Mme Côté, nous avons évalué que celle-ci aura besoin de 50 000$ par année afin de pouvoir maintenir un niveau de vie similaire à la retraite.
Épargne et revenus de retraite
Nous allons maintenant évaluer toutes les épargnes et revenus de retraite auxquelles elle aura droit :
- Niveau 1 : Revenus gouvernementaux
- RRQ/PSV : Comme Mme Côté a travaillé chez Revenu Québec depuis qu’elle a 20 ans, elle aura droit à la pleine prestation de la RRQ ainsi que la PSV
- SRG : Elle n’aura pas possibilité d’obtenir la SRG, car Mme Côté déclarera des revenus de retraite trop élevés
- Niveau 2 : Régime d’employeur
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- Comme Mme côté est une fonctionnaire pour Revenu Québec, elle détient un revenu de retraite de niveau 2 qui est le RREGOP.
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- Niveau 3 : Épargne personnelle
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- CELI : 15 000$
- REER : 40 000$
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- RRQ/PSV : Comme Mme Côté a travaillé chez Revenu Québec depuis qu’elle a 20 ans, elle aura droit à la pleine prestation de la RRQ ainsi que la PSV
Capacité d’épargne
Au moment de l’analyse de son cas, Mme Côté est capable de mettre 100$ par mois de côté pour son REER et son CELI. Elle met donc 50$ dans chaque compte tous les mois. Si elle maintient cette épargne actuelle sans changement, elle sera capable de recevoir un revenu à la retraite de 45 000$ net.
Constat actuel
Avec l’analyse actuelle de son dossier, Mme Côté a un manque à gagner de 5 000$ par année pour atteindre le niveau de vie qu’elle recherche à la retraite, soit 50 000$ net d’impôt par année.
Si Mme Côté ne change rien à la situation actuelle, qu’elle ne modifie pas ses habitudes d’épargne et qu’elle ne met pas de stratégie retraite en place, elle pourra soit :
- Se contenter d’un coût de vie annuel à la retraite de 45K net
- Vivre au-dessus de ses moyens à 50K par année durant ses premières années de retraite, et épuiser ses sommes trop rapidement en début de retraite
- Potentiellement survivre à son argent
Ses enjeux principaux
L’enjeu principal de Mme Côté est le fait qu’elle veut prendre sa retraite à 58 ans, non pas à 65, et qu’elle aura 7 ans sans recevoir sa rente du gouvernement fédérale, la PSV.
Son deuxième enjeu réside dans le fait que ses sources de revenus à la retraite seront toutes imposables lors du décaissement, tel son fonds de pension RREGOP, ses rentes RRQ et PSV et ses REER. Cela lui occasionne un manque de souplesse et flexibilité pour ses projets de retraite.
Les pistes de solution et recommandations
L’objectif ici est donc de trouver des astuces et recommandations, afin de:
1- Amener Mme Côté à ne pas décaisser trop vite ses sommes REER et CELI entre 58 et 65 ans.
2-Créer une stratégie pour avoir des sources de revenus non imposables à la retraite
- Piste #1 : Augmenter dès aujourd’hui les cotisations mensuelles à son CELI
- Pise #2 : Si elle obtient une augmentation de salaire, elle pourrait augmenter l’épargne CELI
- Piste #3 : Lorsque les enfants quitteront le nid familial, augmenter l’épargne CELI
- Piste #4 : Retarder le moment de la retraite est une possibilité et travailler à temps réduit dans est une possibilité, tout en continuant d’accumuler son fonds de pension
- Piste #5 : Prendre sa retraite de la fonction publique, demander à recevoir ton REGGOP, et se trouver un passe-temps payant à temps partiel est une possibilité
- Piste #6 : Si elle ne souhaite pas continuer à travailler, faire une demande de rallongement de la durée de l’hypothèque pour diminuer les mensualités
- Piste #7 : Faire une hypothèque inversée appelée marge hypothécaire de disponible au sein de laquelle elle peut emprunter au besoin.
C’est souvent grâce à une petite dose de chacune des pistes mentionnées ci-haut que nous réussissons à amener nos clients vers le niveau de vie qu’ils souhaitent pour leur retraite.
Nous espérons que ce cas pratique a pu vous aider à mieux comprendre notre travail, et que cela vous illustre comment nous allons aider Mme Côté à atteindre son objectif de 50 000$ net à la retraite, de 58 à 98 ans!
Dans les prochains mois, nous vous offrirons d’autres types d’études de cas. Il est important de retenir que cet article touche plus spécifiquement les particuliers. D’autres articles seront à venir pour faire l’analyse des situations corporatives et entrepreneuriales.
Pour en savoir davantage sur comment nous pouvons vous aider avec votre planification de retraite ou pour obtenir le soutien financier dont vous avez besoin, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos conseillers.
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